AKP Phnom Penh, le 17 novembre 2025 --

Le président du Sénat, Samdech Akka Moha Sena Padei Techo Hun Sèn, a réaffirmé son soutien et son respect constants pour le rôle de la religion dans le renforcement de la moralité et de la vertu au sein de la société cambodgienne.

S'exprimant ce matin à Phnom Penh lors de la cérémonie d'ouverture du 33e Congrès national des bonzes, Samdech Techo Hun Sèn, aussi président du Conseil privé suprême de Sa Majesté le Roi, a souligné que même si le bouddhisme était la religion d'Etat du Cambodge, le Royaume ne pratiquait aucune discrimination envers les autres religions.

« L'islam, le christianisme et les autres religions continuent de pratiquer librement leurs croyances conformément à leurs propres traditions », a-t-il dit, notant la contribution significative de toutes les religions à la promotion de l'éducation, de l'harmonie sociale, de l'ordre public et de la sécurité.

« Le bouddhisme et l’État se complètent en encourageant les citoyens à accomplir de bonnes actions sans violence ni méfait », a-t-il affirmé, ajoutant : « La religion et la nation sont indissociables. Lorsque la nation est ébranlée, le bouddhisme l’est aussi, comme on l’a clairement constaté sous le régime de Pol Pot. »

Il a précisé que lorsque le peuple souffrait, les bonzes souffraient également, mais que lorsque la société prospérait, les bonzes bénéficiaient d’un meilleur soutien et de la construction de nouveaux temples.

« Notamment lors des affrontements frontaliers, ce ne sont pas seulement les civils qui courent le danger, mais aussi les bonzes », a-t-il rappelé.

Samdech Techo a insisté sur le fait qu’aucune religion n’enseigne le mal et que l’État soutient les religions, tandis que celles-ci contribuent au bien-être de l’État en dispensant une éducation morale et éthique.

Selon Chay Borin, ministre des Cultes et des Affaires religieuses, le bouddhisme continue de prospérer au Cambodge. A compter jusqu’en 2025, le pays compte environ 75 500 bonzes, quelque 5 140 pagodes et environ 13 800 Achars formés.

Par C. Nika